• Petite Messe Solennelle

    Gioachino Rossini     

    Giovacchino Antonio Rossini pour l'état civil  — est un compositeur italien né à Pesaro en Italie le 29 février 1792 (la ville appartenait alors aux États pontificaux) et mort à Paris le 13 novembre 1868.

    Comptant parmi les plus grands compositeurs du XIXe siècle, tant par l'importance et l'étendue de son répertoire que par sa qualité, son nom se rattache surtout à l'opéra dont les plus populaires sont — encore de nos jours — Il barbiere di Siviglia (d'après Le Barbier de Séville de Beaumarchais), La Cenerentola (d'après Cendrillon), La gazza ladra (La Pie voleuse), L'italiana in Algeri (L'Italienne à Alger) et Guillaume Tell. Parmi ses œuvres de musique sacrée, il laisse un Stabat Mater et une Petite messe solennelle composée dans ses dernières années.

    Bon vivant et gastronome à la table réputée, il compose des pages culinaires auxquelles il donne le nom de ses opéras (Les bouchées de la Pie voleuse, Tarte Guillaume Tell) et baptise ses Péchés de vieillesse selon son inspiration gourmande (Hachis romantique, Petite Valse à l'huile de ricin). Le « tournedos Rossini » est une célèbre création culinaire nommée en son honneur. Certains auteurs lui en attribuent également la paternité.

     

    La petite messe solennelle 

    créée le 14 mars 1864 à Paris, est une œuvre de musique sacrée (messe), à l'origine écrite pour quatre solistes, chœur mixte, deux pianos et un harmonium. Rossini a pris sa retraite depuis longtemps et n'écrit plus d'opéras.

    Il adresse au « Créateur » une dédicace en forme de boutade :

    « Bon Dieu. La voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? J'étais né pour l'opera buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois donc béni et accorde moi le Paradis  . »

    Sur la page de garde de son manuscrit, Rossini tient à préciser, avec la maîtrise du français qui était la sienne :

    « Petite messe solennelle, composée pour ma villégiature de Passy. Douze chanteurs des trois sexes, hommes, femmes et castrats seront suffisants pour son exécution, savoir huit pour les chœurs, quatre pour les solos, total douze chérubins. Bon Dieu, pardonne-moi le rapprochement suivant : douze aussi sont les apôtres dans le célèbre coup de mâchoire peint à fresque par Léonard, dit la Cène, qui le croirait. Il y a parmi tes disciples de ceux qui prennent des fausses notes ! Seigneur, rassure-toi, j’affirme qu’il n’y aura pas de Judas à mon déjeuner et que les miens chanteront juste et con amore tes louanges et cette petite composition qui est hélas ! le dernier péché mortel de ma vieillesse »

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 20 Octobre 2013 à 22:13

    Merci Françoise pour ce si bel article

    Bonne soirée à toi

    Bisous

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