• Sacqueboute

     

    Je te parlais ICI du Cornet à Bouquin, un instrument de musique ancien. Aujourd'hui, je vais parler, et nous allons surtout écouter la Sacqueboute !

     

    La sacqueboute, ou saqueboute, ou saquebutte, ou saquebute, est un instrument de musique à vent, ancêtre du trombone .......  La première mention du terme sacqueboute date du XVe siècle2, mais son étymologie est incertaine : le nom serait dû soit à la contraction des verbes de l’ancien français sacquer et bouter signifiant respectivement tirer et pousser soit à une analogie de forme avec une arme de guerre homonyme. La sacqueboute était jouée dans la musique religieuse et profane.

    Je cite Wikipédia - (au passage, Merci aux Contributeurs, ce sont des passionnés.)

     "Il faut que j'avoüe que la première fois que j'oüis sonner de la sacqueboute, j'admirai presque autant l'adresse de cellui qui s'en servait que l'artifice de cellui qui l'a inventée; j'açoit que sans difficulté l'inventeur mérite beaucoup plus de loüange."

    Voir le site du trombone. C'est par là : http://www.lesitedutrombone.fr/trbsacqueboute.htm

    Je cite :

    A l'image du grand maître vénitien Giovanni Gabrieli, de nombreux compositeurs ont exploités le jeu de la sacqueboute , parfois jusqu'à ses limites.
    Les uns ont été subjugués par sa virtuosité extrème (Castello, Ortiz, Falconiero) d'autres par sa sonorité à la fois douce et timbrée (Morales, Schein) d'autres encore ont préféré mettre en valeur son expression guerrière (Scheidt, Schütz). C'est certainement Schütz qui l'employa dans sa façon la plus originale en le substituant aux voix.
    Pour comprendre l'importance que prit la sacqueboute au début du XVIIe siècle en Europe, il faut savoir qu'elle était reconnue, avec le cornet à bouquin, comme l'instrument le plus apte à imiter la voix. En effet, ces instruments pouvaient, comme la voix, jouer piano, forte et dans toutes sortes de tons. C'est ainsi que les plus grands compositeurs tels que Gabrieli, Monteverdi, les ont associés aux chanteurs, soit pour les soutenirs ("col la parte") soit pour les imiter (échos) ou bien pour les remplacer. Schütz illustre parfaitement bien ce rapport à la voix dans sa Symphoniae Sacrae publiée à Venise en 1647.
    Scheidt et Schein firent ressortir l'aspect plus populaire de ces instruments: le premier dans un très important recueil de canzon publié à Hamburg en 1627, le second dans son oeuvre Banchetto Musicale publiée à Leipzig en 1617.
    Morales et Ortiz, organiste et violoniste, se sont montrés experts dans l'art des "diminutions". Rubio a reconstitué cet art dans le motet à 5 voix Clamabant autem mulieres, dont la sacqueboute tient le rôle principal.

    Textes de Jean-Pierre Canihac

     

     

     

                

    Et, de Cornet à bouquin en sacqueboute, nous en arrivons au CONCERT BRISE de William Dongois

     

    http://www.concert-brise.eu/

     

    C'est vrai, je veux dire beaucoup de choses dans un seul article. Mais tout me paraît lié ... Il fait chaud, nous sommes en vacances ... Nous avons le temps ......

    Ceux qui n'aiment pas "les liens" passent leur chemin .....

     

     

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